Paysages intermédiaires
Plaques, blocs et lignes pour les premières déferlantes, la production des territoires a longtemps consisté en un gigantesque recouvrement. Le calque a progressivement glissé, l’ordonnancement achoppé sur les aspérités du terrain. Dans la débâcle, l’appareil s’est recroquevillé sur lui-même laissant apparaitre, à ses marges et dans ses interstices, des lieux écorchés par l’empressement passé. Devoilés par la marée basse, des centres de replis convoités surplombent de vastes paysages marqués par une bérézina encore fraiche. Portait des bastions urbains ou plan d’exploration d’espaces périphériques à repeupler, les instantanés de ce reflux chaotique dessinent une carte bariolées aux entrées multiples.